« La diffusion de l’IA a moins vocation à détruire les emplois qu’à transformer nos organisations en fourmilière agitée avec une utilité sociale qui reste à démontrer »

C’est la conclusion d’Olivier Passet d’une analyse du secteur financier face à l’IA et au numérique.

Quid du management de la supply chain et des opérations ?

Probablement, nous allons suivre l’exemple de la finance sur certains points. Nous voyons aujourd’hui que l’IA (surtout les fameux assistants virtuels) se développe à une vitesse extraordinaire pour soulager les organisations dans les fonctions d’intermédiations dans les supply chains. L’intermédiation était un métier historique du secteur de la finance dont le poids a fortement diminué… Le secteur de la finance s’est transformé : nouvelles compétences et nouveau positionnement sur le marché.

Dans une démarche prospective, où nous nous inspirons de l’évolution d’un secteur (finance) pour anticiper les changements dans un autre (supply chain), la grande question est de savoir où arrêter la comparaison entre ces derniers.

Par exemple, une différence fondamentale entre la finance et la supply chain, c’est que la supply chain s’intéresse à un flux physique (avec bien sûr les flux financiers et d’informations).

Si le trading haute fréquence est monnaie courante dans la finance, la supply chain est relativement à l’abri de la livraison haute fréquence en millisecondes… sauf rupture technologique !